Responsabilité Sociétale et Environnementale

Journée internationale de la biodiversité : passer de l’accord à l’action

Publié le 22/05/2024
Sommaire
Journée internationale de la biodiversité : passer de l’accord à l’action

La Journée internationale de la biodiversité est célébrée chaque année le 22 mai. À cette occasion, Société Générale revient sur ses actions concrètes.

En décembre 2022, la COP15 s’achevait avec l’adoption d’un accord historique visant à guider une action mondiale pour la nature à horizon 2030 : le nouveau Cadre mondial pour la biodiversité (également appelé « le Plan Biodiversité »). Dans un contexte marqué par le déclin de la nature, menaçant la survie d’un million d’espèces et perturbant le quotidien de plusieurs milliards de personnes, le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal vise à stopper et inverser ce phénomène. 

La Journée internationale de la Biodiversité 2024* s’inscrit dans cette dynamique en invitant l’ensemble des gouvernements, de la société et des acteurs économiques à passer de l’accord à l’action. Et pour établir un premier « relevé des compteurs », les états se réuniront en octobre 2024 à l’occasion de la COP16* qui se tiendra en Colombie.

Un rôle déterminant à jouer

Les institutions financières comme Société Générale ont leur rôle à jouer dans l’atteinte des cibles de cet accord en orientant les flux financiers vers la préservation et la restauration de la nature ou en soutenant les clients dans leur transformation vers des modèles vertueux pour la nature. Elles sont également invitées à développer les capacités nécessaires pour évaluer les impacts, dépendances, risques et opportunités liés à la nature ou bien encore à soutenir les acteurs de l’innovation.

Société Générale passe à l’action

Contribuer à la préservation de la biodiversité fait partie des quatre axes stratégiques de l’ambition RSE de Société Générale. Le Groupe s’est donc mis en ordre de marche pour contribuer à l’atteinte des cibles de l’accord avec notamment :

  • l’enrichissement de ses politiques sectorielles pour exclure le financement de nouveaux projets localisés dans les principales aires protégées internationales (UNESCO, RAMSAR, IUCN I IV, sites Alliance for Zero Extinction), en complément de l’application des Principes de l’Équateur sur les financements de projets ;
  • le renforcement de sa politique de lutte contre la déforestation et la conversion des terres. La politique sectorielle Agriculture sera modifiée en conséquence d’ici la fin de l’année ;
  • la mesure et l’évaluation des impacts et des risques financiers liés à la Nature. Société Générale développe un nouvel indicateur sectoriel de vulnérabilité financière basé sur l’évaluation des risques physiques et de transition liés à la nature ;
  • le lancement d’un nouveau fonds d’investissement pour la transition d’un milliard d’euros, comprenant un volet d’investissement en fonds propres de 700 millions d’euros. Ce fonds vise notamment à soutenir des solutions fondées sur la nature ;
  • la signature d’un partenariat de cinq ans avec The Ocean Cleanup, une organisation à but non lucratif d’ingénierie environnementale engagée dans la lutte contre la pollution plastique des océans et des rivières ;
  • des partenariats avec des acteurs engagés sur les sujets Nature et Biodiversité tels que Eco Tree, Regrow* et 4 pour 1000.
     

*disponible en anglais uniquement