« On ne choisit pas la maladie, mais on choisit sa manière d’y faire face »
À l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH) 2025, Société Générale réaffirme son engagement en faveur d’un environnement de travail inclusif, où chaque collaborateur peut évoluer, quelles que soient ses spécificités.
C’est aussi l’occasion de mettre en lumière des parcours inclusifs et inspirants qui reflètent la conviction du Groupe : la compétence ne dépend pas de la situation de handicap, mais de la capacité à créer les bonnes conditions permettant à chacun de donner le meilleur de soi.
Découvrez aujourd’hui les témoignages de Sandrine Basset* et Sébastien Pigalle**, tous deux collaborateurs du réseau SG en France.

Sandrine Basset (gauche), Sébastien Pigalle (droite)
Oser en parler pour mieux être accompagné(e)
Parler de son handicap au travail reste un pas difficile pour beaucoup. Sandrine, salariée depuis 2005, se souvient « ne pas avoir osé en parler au début, craignant d’être cataloguée comme fragile ou fainéante ». Pourtant, lorsque son état de santé s’est aggravé, elle a franchi le cap : « J’en ai parlé à notre assistante sociale, qui m’a expliqué ce qui pouvait être mis en place grâce à la RQTH », nous confie-t-elle.
Sébastien a vécu une expérience similaire. « Après une journée de travail, j’avais de grandes douleurs et fatigue. C’est alors que j’ai compris que l’utilisation de mon fauteuil roulant au sein de l’agence était nécessaire », raconte-t-il.
Ces témoignages montrent combien la confiance est essentielle. « Se faire aider n’est pas un signe de faiblesse, c’est une action positive pour son avenir » souligne Sandrine. Sébastien confirme qu’« il ne faut pas hésiter à contacter les Ressources Humaines pour avoir un accompagnement concret et adapté » car ce premier pas ouvre la voie à des solutions qui apportent un vrai souffle au quotidien.
Des aménagements sur mesure pour travailler sereinement
Une fois le dialogue engagé, les adaptations suivent. Chez Société Générale, elles sont pensées pour répondre aux besoins spécifiques de chacun. Sandrine bénéficie par exemple d’un rythme aménagé « en travaillant à 78 %, avec deux demi-journées non travaillées et une demi-journée de télétravail thérapeutique ». Son poste a été également entièrement repensé : « On m’a installé un bureau ergonomique, un fauteuil spécial, une souris et un clavier adaptés. Quand je change d’agence, tout est prévu, mon matériel me suit, c’est fluide ! », poursuit-elle.
Pour Sébastien, la priorité était la mobilité. C’est pourquoi « l’acquisition d’un fauteuil roulant et le changement de bureau ont été essentiels ». Même l’accessibilité a été améliorée. « La logistique a procédé à la modification de la porte avec l’ajout d’un bras automatique », précise-t-il.
Ces aménagements ne sont pas anodins ; ils sont essentiels et contribuent à préserver la santé et la performance. « Sans tous ces aménagements, je n’aurais pas pu poursuivre ma carrière professionnelle chez Société Générale » confie Sandrine. De son côté, Sébastien résume avec humour : « sans fauteuil roulant, ma journée serait bien plus compliquée. Maintenant je peux dire que tout roule ! ».
Ces solutions concrètes illustrent une volonté forte du Groupe : permettre à chacun de travailler dans les meilleures conditions.
Une culture inclusive qui fait la différence
L’inclusion ne se résume pas aux aménagements matériels ; elle repose avant tout sur un état d’esprit. « Ce qui compte dans l’environnement professionnel, c’est qu’il soit bienveillant et apaisé », souligne Sandrine. Elle se rappelle d’un manager qui lui a redonné confiance en lui expliquant qu’il préférait avoir dans son équipe une Sandrine à 80 %, mais pleinement engagée, plutôt qu’une collaboratrice à 100 % manquant cruellement d’implication.
Sébastien partage ce sentiment : « la banque a toujours été présente à tous les niveaux, pour trouver des solutions et informer sur les mesures possibles ».
Chez Société Générale, cette culture se traduit par des initiatives concrètes : réseaux internes (Great Minds, Mon Everest, Rebonds), guides pratiques, conférences… « Aujourd’hui, je pense qu’il faut juste en parler. Les mesures prises par le Groupe sont appréciables et on voit, avec le nouvel accord Handicap, que nos recommandations sont prises en compte », souligne Sandrine.
Tous deux partagent un message fort : « On ne choisit pas d’être malade, mais on peut choisir ce qu’on en fait ». Une phrase qui résume parfaitement l’esprit d’inclusion porté par Société Générale.
* Sandrine Basset, Conseillère de clientèle chez SG SUD OUEST
**Sébastien Pigalle, Conseiller de clientèle chez SG GRAND EST