Publié le 09/04/2019

Société Générale évolue pour assurer sa croissance rentable et durable

Société Générale annonce aujourd’hui deux projets d’ajustements : l’un, stratégique, relatif à ses métiers de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, l’autre, opérationnel, concernant l’organisation du siège des activités de Banque de Détail et Services Financiers Internationaux. Ces projets ont été soumis ce jour à la consultation des instances représentatives du personnel en France et en Europe.

Comme annoncé en février 2019 à l’occasion de la publication des résultats annuels, et à l’issue de la revue du portefeuille d’activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, Société Générale envisage certains ajustements stratégiques afin de toujours mieux répondre aux attentes de ses clients tout en améliorant la rentabilité structurelle de ses activités.

Le Groupe va concentrer son modèle de Banque de Grande Clientèle sur les zones de force où il dispose d’avantages compétitifs durables et différenciants. La position de premier plan occupée par la Banque en Europe, la profondeur de son portefeuille de clients Corporate, ainsi que ses franchises globales dans les dérivés actions et financements structurés lui permettent de se positionner sur les solutions à haute valeur ajoutée, qui tirent parti de son savoir-faire en ingénierie financière au cœur de son ADN.

Le Groupe va donc renforcer l’allocation de ses ressources sur le mix clients-offres-géographies le plus pertinent pour les clients et pour la Banque :

  • Dans les activités de Marché, la Banque souhaite privilégier les solutions d’investissement et de financement, en s’appuyant sur son leadership en dérivés actions et produits structurés. Il est envisagé d’arrêter l’activité de matières premières de gré à gré (OTC)[1], et de fermer sa filiale de trading pour compte propre. La Banque souhaite également réorganiser et recentrer ses activités de flux (cash et dérivés flux) notamment dans les métiers Taux, Crédit, Changes et Prime Services pour les rendre plus profitables.
  • Dans les activités de Financement et Conseil, la Banque compte renforcer l’alignement de ses équipes et de ses offres afin de poursuivre son plan de croissance.  Ainsi, deux Business Units seraient regroupées en une seule, incluant les activités de relation clients et la banque d’investissement ainsi que les activités de financement. Cette nouvelle entité permettrait d’optimiser le portefeuille de clients et les présences géographiques de la Banque, en s’appuyant sur la force de son coverage et son leadership en financements structurés.
  • En ce qui concerne la Gestion d’Actifs et Banque Privée ainsi que le Métier Titres, des mesures seraient également mises en œuvre afin de mieux concentrer l’utilisation de ressources sur les franchises cœur, et réduire les coûts.
  • Les activités supports de ces métiers ainsi que les Directions Centrales du Groupe devraient également s’adapter pour intégrer l’ensemble des ajustements et améliorer leur efficacité opérationnelle. En particulier, les fonctions Opérations et IT dédiées envisagent d’accélérer leur transformation digitale dans le cadre de la stratégie de plate-forme des métiers de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs.

Ce modèle plus concentré renforcerait sa cohérence et le positionnement stratégique du groupe.

Par ailleurs, le Groupe souhaite simplifier l’organisation du siège des activités de Banque de Détail et Services Financiers Internationaux tenant compte de la réduction de son périmètre suite aux récentes cessions, en rationalisant et en intégrant les services mutualisés dédiés aux Business Units de banque de détail à l’international (Europe, Russie et Afrique, Bassin Méditerranéen et Outre-Mer) afin de renforcer leur agilité et leur efficacité opérationnelle. 

A l’issue de la consultation des instances représentatives du personnel françaises, soit à compter du début du 3ème trimestre 2019, les projets d’organisation envisagés pourront être mis en œuvre. Au total, ces projets pourraient entraîner près de 1600 suppressions de postes dans le monde, dont environ 750 en France.

En France, ces suppressions se feraient dans le cadre du renouvellement de l’accord emploi signé avec l’ensemble des partenaires sociaux, grâce à la mobilité interne et des départs naturels et, pour certains périmètres, dans le cadre d’un plan de départ volontaire. A l’international, ces suppressions se feraient dans le cadre des réglementations applicables localement et des pratiques de place.

Contacts presse :
Antoine Lhéritier 01 42 13 68 99 antoine.lheritier@socgen.com
Fanny Rouby 01 57 29 11 12 fanny.rouby@socgen.com
Corentin Henry 01 58 98 01 75 corentin.henry@socgen.com


[1] A l’exception de la gestion des produits listés et des indices sur ces sous-jacents