Contribuer à préserver les océans

Alors que la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC) se tient cette semaine à Nice, Société Générale rappelle son action en faveur de la protection des écosystèmes marins. À travers des financements responsables, des politiques sectorielles rigoureuses, des partenariats innovants et une mobilisation croissante, le Groupe contribue activement à la transition vers une économie maritime plus durable.

L’océan, un enjeu global aux multiples dimensions

Les océans couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre, stockent 97 % de son eau et jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat. Ils sont également une source de vie, de nourriture et de revenus pour plus de trois milliards de personnes dans le monde. Pourtant, ils subissent des pressions croissantes : dérèglement climatique, pollution plastique, acidification, surpêche, destruction des habitats marins…

Face à ces menaces, la communauté internationale s’est fixé un objectif clair : préserver et exploiter de manière durable les ressources marines (Objectif de développement durable n°14). En 2025, déclarée Année de l’Océan, les initiatives se multiplient pour accélérer les engagements. La troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC), coorganisée par la France et le Costa Rica, marque une étape structurante dans cette dynamique.

Le rôle clé du secteur financier

Les institutions financières ont un levier important pour accompagner la transition de l’économie bleue. En orientant les capitaux vers des projets durables, en intégrant les risques environnementaux dans leurs décisions et en soutenant l’innovation, elles contribuent à restaurer et protéger les écosystèmes marins.
Société Générale s’inscrit pleinement dans cet élan, avec une approche structurée autour de quatre axes principaux. 

Financer la transition du transport maritime

Secteur clé pour le commerce mondial, le transport maritime est aussi responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Société Générale joue un rôle actif dans la décarbonation du secteur :

• Financement de navires à faibles émissions et de solutions énergétiques alternatives (comme le GNL, l’hydrogène ou l’éolien).
• Soutien à l’adaptation des infrastructures portuaires pour favoriser des “corridors verts”.
• Accompagnement à la modernisation des flottes existantes pour réduire leur empreinte environnementale.

En tant que cofondateur des Principes de Poséidon, le Groupe s’engage à aligner son portefeuille maritime sur les objectifs de réduction d’émissions fixés par l’Organisation maritime internationale (OMI), avec un objectif de -40 % d’intensité carbone d’ici 2030.

Société Générale accompagne également le développement de solutions de financement innovantes pour aider les armateurs à concilier leurs objectifs financiers et opérationnels avec la réduction de leur impact environnemental. Le Groupe est ainsi conseiller exclusif d’Eurazeo pour le fonds “Maritime Upgrade”, un fonds de dette ciblant à la fois les nouveaux navires équipés de systèmes de propulsion alternatifs et la modernisation de la flotte existante. Cette initiative permet de répondre à un double objectif : prolonger la durée de vie d’actifs existants tout en les rendant conformes aux nouvelles normes climatiques et environnementales.

Encadrer les secteurs sensibles par des politiques environnementales exigeantes

Société Générale a mis en place des politiques sectorielles dans des domaines comme la pêche, l’aquaculture ou le transport maritime. Elles fixent des critères clairs pour limiter la surpêche, protéger la biodiversité marine ou prévenir les risques de pollution. 

Par exemple, la politique sur la pêche et l’aquaculture vise à éviter les pratiques destructrices, tandis que celle sur le transport maritime encadre la gestion des eaux de ballast, impose le respect des zones protégées et prévoit des mesures contre les marées noires. 

Le Groupe refuse aussi les financements dédiés aux navires non conformes aux standards de sécurité de l’IACS, aux tankers sans double coque ou aux projets situés dans des zones écologiquement sensibles, comme les sites classés par l’UNESCO. Ces engagements sont intégrés aux processus d’analyse et de décision pour encourager des pratiques plus responsables.

Soutenir les initiatives de conservation

Au-delà des financements classiques, Société Générale s’engage aux côtés d’acteurs innovants de la protection des océans. Le Groupe soutient par exemple The Ocean Cleanup, une organisation à but non lucratif qui développe des technologies pour éliminer les plastiques des océans et des fleuves.
Cet engagement combine appui financier, expertise bancaire et mise en réseau, dans une logique de partenariat à impact, au-delà de la seule philanthropie.

Mobiliser les acteurs autour des enjeux océaniques

La mobilisation des collaborateurs est essentielle pour ancrer les enjeux liés à l’océan dans la culture du Groupe. En 2025, plusieurs initiatives internes viennent nourrir cette dynamique, à travers des temps forts de sensibilisation, des échanges avec des experts et un engagement solidaire renforcé.

Le Groupe contribue également à des publications collectives aux côtés d’autres institutions financières, entreprises et partenaires académiques :

• Une contribution à une publication coordonnée par l’Institut de la Finance Durable, réunissant les engagements et solutions portées par onze acteurs du secteur.
• Une brochure coéditée avec le réseau Entreprises pour l’Environnement (EpE), qui met en lumière les leviers d’action concrets des entreprises pour préserver les milieux marins.

Une dynamique de long terme

Convaincue que la transition vers une économie océanique durable nécessite coopération, innovation et engagement collectif, Société Générale continuera à renforcer son action dans les années à venir. L’ambition : contribuer à une économie bleue régénérative, respectueuse des limites planétaires, et porteuse d’opportunités pour les territoires, les entreprises et les générations futures.

En savoir plus : 

• Ecoutez ou réécoutez le podcast Podcast 2050 Investors : « Les Chroniques du Nautilus : Exploration du futur des océans » (avec Nisha Bakker, Directrice Partenariats chez The Ocean Cleanup)
• L’eau, ressource rare et menacée : de l’urgence d’adopter des systèmes durables