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LA_LETTRE_DE_LACTIONNAIRE_N91

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 20 MAI 2014 « Une nouvelle phase de développement à horizon 2016 » Le 20 mai à La Défense, l’Assemblée générale a réuni 766 actionnaires. Le quorum s’est établi à 58,27 %. Plus de 69 % des votes pré-assemblée ont été effectués par Internet. LA LETTRE DE L’ACTIONNAIRE_2014 | 5 En cette 150e année d’existence du Groupe, Frédéric Oudéa a d’abord rendu hommage à celles et ceux qui ont contribué à son histoire avant de détailler la stratégie à horizon 2016. Il a salué l’action de Jean-François Sammarcelli, Directeur général délégué en charge de la banque de détail en France, qui après plus de 40 ans de carrière fera valoir ses droits à la retraite cette année. Séverin Cabannes, Directeur général délégué, a présenté les résultats de l’année 2013 et du 1er trimestre 2014. Anthony Wyand, Vice-Président du Conseil d’administration, a fait le point sur la gouvernance, et a invité Lorenzo Bini Smaghi à se présenter. Ce dernier a été élu administrateur et nommé second Vice-Président du Conseil d’administration. Toutes les résolutions ont été adoptées. Les actionnaires se sont notamment prononcés en faveur d’un dividende de 1 euro par action au titre de 2013, versé en espèces (0,45 € en 2012). Le coupon a été détaché le 27 mai et payé à compter du 30 mai. L’essentiel du message de Frédéric Oudéa L’année 2014 n’est pas une année comme les autres. Créé le 4 mai 1864 par des entrepreneurs pour financer le commerce et l’industrie, le Groupe célèbre cette année ses 150 ans. Le contexte : la « grande transition » L’année 2014 est aussi marquée par la mise en place de l’Union bancaire européenne. Il s’agit d’un événement fondamental qui redessine la carte du secteur bancaire et devrait réduire la fragmentation de l’union monétaire européenne. Certes, l’environnement reste difficile et exigeant. L’activité ne redémarrera que progressivement en zone euro, en particulier en France. À terme, les banques centrales restreindront leurs politiques accommodantes, ce qui présage potentiellement des hausses des taux d’intérêt. En outre, nous devons toujours nous adapter aux nouvelles réglementations qui accentuent la désintermédiation. Si ces facteurs ne sont pas immédiatement favorables à l’activité bancaire, des tendances structurelles positives sont en place  : il s’agit par exemple des besoins de financements en infrastructures, en ressources naturelles et en énergie qui soutiendront la


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