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LA LETTRE DE L'ACTIONNAIRE_96

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 19 MAI 2015 LA LETTRE DE L’ACTIONNAIRE_JUIN 2015 | 7 Notons cependant que la tendance baissière des taux semble commencer à s’infléchir. L’impact de la marge d’intérêt est aussi atténué par la hausse des volumes de crédits. En outre, Société Générale a confirmé, au premier trimestre 2015, le rôle de relais de croissance joué par ses activités d’assurance, de banque privée, de services aux entreprises. La croissance de la Banque de détail en France devrait donc cette année se situer entre 1 % et 2 %. Quelles réponses Société Générale apportet elle à la concurrence de nouveaux acteurs financiers technologiques, illustrée notamment par le service de paiement mobile Apple Pay ? Certes, de nouveaux compétiteurs arrivent sur le marché. Notre stratégie prend déjà en compte le virage numérique, ce qui se traduit notamment par les applications mobiles que nous offrons à nos clients, par notre banque en ligne Boursorama et de nombreux partenariats avec des start-ups. Dernièrement, des cadres du Groupe se sont rendus dans la Silicon Valley, le centre technologique américain par excellence. De plus, nous nous dotons, à Val-de-Fontenay, dans l’Est de Paris, d’un nouveau bâtiment qui accueillera notre propre technopôle. Société Générale entend rester parmi les leaders en matière de banque digitale. Comment le Groupe se prémunit-il des nouvelles menaces que sont les « cyberattaques » ? La cybercriminalité constitue en effet l’un des risques opérationnels les plus sensibles pour l’industrie bancaire. Préventivement, le Groupe a mis en place de nombreux dispositifs informatiques chargés de détecter les présomptions de fraude ou encore de repérer et de vérifier la validité des flux d’informations sortant de l’entreprise. Nous sommes aussi parmi les premiers à avoir mis en place une équipe de veille spécialisée qui est d’astreinte 24 heures sur 24. Chaque mois, nous devons faire face à plusieurs dizaines d’attaques informatiques. La lutte contre la cybercriminalité, à laquelle nous affectons environ 100 millions d’euros par an, est donc au coeur de nos préoccupations quotidiennes. La déductibilité fiscale de la perte supportée par le Groupe en raison des agissements de Jérôme Kerviel peut-elle être remise en cause ? À ce jour, la responsabilité pénale de Jérôme Kerviel a été reconnue par la justice. La procédure actuellement en cours relève des tribunaux civils et porte sur la question des dommages-intérêts. La Cour de Cassation a renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Versailles, qui devra rendre une décision. L’issue du procès civil n’a pas d’incidence sur le statut fiscal de la perte. Quelle est aujourd’hui l’exposition de Société Générale au risque grec ? Après avoir, comme nombre d’acteurs bancaires, supporté des pertes sur des dettes souveraines de l’État grec en 2010, le Groupe a aujourd’hui réduit à zéro son exposition à ce type d’actifs. À ce jour, Société Générale ne reste exposé qu’à environ 300 millions d’euros de créances d’entreprises grecques. Ce risque apparaît donc comme très limité. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ENTEND RESTER PARMI LES LEADERS EN MATIÈRE DE BANQUE DIGITALE


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