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LA_LETTRE_DE_LACTIONNAIRE_N91

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 20 MAI 2014 Échanges avec les actionnaires LA LETTRE DE L’ACTIONNAIRE_2014 | 7 Le différend entre l’Ukraine et la Russie pourrait-il peser sur l’activité commerciale et le coût du risque de Rosbank ? Depuis la deuxième moitié de l’année 2013, l’économie russe connaît une décélération qui sera probablement amplifiée par les tensions géopolitiques. L’année 2014 ne sera donc pas d’aussi bonne facture que nous l’espérions initialement. Au sein de notre filiale, le coût du risque est remonté avant même que ne survienne la crise politique ukrainienne. Si notre scénario central retient un ralentissement plus marqué en Russie, ce qui entraînera une hausse du coût du risque, les comptes de Rosbank devraient cependant rester bénéficiaires. Les derniers développements de la crise confirment notre scénario, et nous ne pensons pas que Rosbank pèsera sensiblement sur le coût du risque de Société Générale. La Russie ne représente de toute façon que 3 % des expositions à risque du Groupe. Pourquoi Société Générale n’a-t-elle pas lancé une offre en actions sur les minoritaires de sa filiale Boursorama ? Avant l’offre, nous contrôlions le capital de Boursorama, notre filiale de banque et de courtage en ligne, à hauteur de 55,6 %, et notre partenaire espagnol, Caixa, à hauteur de 20 %. De concert avec Caixa, qui restera présente au capital de Boursorama après l’opération, nous avons lancé une offre publique d’achat simplifiée. Société Générale n’avait manifestement pas besoin de lancer une augmentation de capital pour financer une acquisition d’une taille relativement réduite (220 millions d’euros environ). Il était plus souple, pour une opération de ce type, de proposer un paiement en espèces. Certaines collectivités locales ont souscrit des emprunts bancaires « toxiques » dont les modalités complexes peuvent aboutir à des taux très élevés. Des procès sont en cours. Société Générale est-elle exposée ? À la fin de la dernière décennie, le Groupe détenait de 15 à 20 % du marché du financement des collectivités locales. Mais nous avons toujours appliqué une politique extrêmement stricte pour les emprunts dits « structurés » aux collectivités locales. Notre part de marché est donc très réduite et Société Générale ne comptait pas au nombre des acteurs que le ministère des Finances a convoqué à ce propos. La Cour de cassation a confirmé en mars dernier la condamnation de Jérôme Kerviel sur le plan pénal mais pas sur le plan civil. Cela peut-il remettre en cause la déductibilité de la perte dont a bénéficié la banque dans cette affaire ? Il s’agit d’une perte enregistrée dans les comptes de l’entreprise et NOUS AVONS TOUJOURS APPLIQUÉ UNE POLITIQUE EXTRÊMEMENT STRICTE POUR LES EMPRUNTS DITS « STRUCTURÉS » AUX COLLECTIVITÉS LOCALES


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