Comprendre nos résultats du 1er trimestre 2016

Les performances solides de notre Groupe au cours de ce premier trimestre reflètent la robustesse de notre modèle diversifié. Notre résultat net s’élève ainsi à 924 millions d’euros en hausse de 6,5 % par rapport à l’année dernière.

Notre portefeuille d’activités est équilibré autour de nos grands métiers que sont la Banque de détail en France, les activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux et la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Ce modèle nous permet de réaliser des synergies entre nos différentes activités, et grâce à la diversification de nos métiers et de nos géographies, de maintenir de bons résultats dans un environnement de taux bas, voire négatifs.

Un résultat solide dans un environnement peu porteur

Les premiers mois de l’année ont été marqués par une bonne dynamique des activités de Banque de détail en France et des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux. Celles-ci ont compensé la baisse des activités de marché qui avaient connu un environnement très favorable au premier trimestre 2015 alors que les conditions du début de l’année 2016 ont été difficiles.

Des synergies importantes entre nos métiers

Notre modèle de Banque universelle nous permet de proposer à nos clients toute la gamme de produits et services allant de la Banque de détail à la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Aujourd’hui, près de 30 % de nos revenus totaux proviennent de ventes croisées entre nos métiers représentant 7,2 milliards d’euros à fin 2015, ce qui illustre le bénéfice de notre forte intégration.

La diversification de nos activités et de nos géographies limite l’impact des taux bas voire négatifs en zone euro

Société Générale bénéficie d’une présence géographique diversifiée et évolue donc dans le cadre de politiques monétaires différentes. Ainsi 86 % du produit net bancaire de ses activités de Banque de détail et de Services Financiers Internationaux sont générés hors de la zone euro. Quant à la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, elle est structurellement moins sensible aux taux bas. La Banque de détail en France, plus impactée par les taux bas, développe les activités génératrices de commissions. Celles-ci représentent plus de 40 % de ses revenus.

Au cours de ce trimestre, nous avons par ailleurs poursuivi notre effort de maîtrise des frais de gestion : ils s’inscrivent en retrait de - 0,5 %* par rapport au premier trimestre 2015. Cette baisse marque le succès des plans de réduction de coûts. De nouvelles mesures d’économie vont être engagées dans la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Sur la période 2012-2017, le Groupe aura engagé des plans d’économies d’un montant total de 2 milliards d’euros, permettant de compenser la hausse des impôts et taxes, et plus généralement des coûts réglementaires, mais aussi de dégager des marges de manœuvre pour investir dans ses activités en croissance.

Nous continuons également à mener une gestion rigoureuse de nos risques : à 524 millions d’euros au premier trimestre 2016, la charge net du risque a atteint son plus bas niveau depuis 8 ans.

Ces solides résultats nous permettent de renforcer notre capital : nous avons ainsi atteint un ratio de capital en dur (dit « CET1 ») de 11,1 % en progression de 25 points de base ce trimestre, tout en maintenant notre objectif d’un taux de distribution de 50 % en 2016 pour le paiement du dividende.

Fort d’un bilan sain et de ratios de solvabilité solides, notre Groupe est confiant dans ses perspectives pour l’année 2016 et dans sa capacité à continuer à créer de la valeur pour l’actionnaire. Nous continuerons à investir dans nos leviers de croissance, tout en pilotant strictement nos coûts et nos risques.

Je tiens à vous remercier encore une fois pour votre fidélité et la confiance que vous avez placée dans notre Groupe.

Frédéric Oudéa, 
Directeur général

(*) A périmètre et change constants, hors exceptionnel et ajustés des effets de la norme comptable IFRIC 21